Cela fait 10 ans que je fais de la photo et au bout de 10 ans je continue encore et encore à apprendre de nouvelles techniques et c’est ce qui est bien dans cette discipline qu’est la photographie. Depuis quelques temps je travaille sur la technique de l’Hyper macro et microphotographie en utilisant un objectif microscope, mais sans passer par un microscope lui même.
Pour cela j’utilise:
Le tout est bien-entendu monter sur trépied vraiment stable.
Une fois tout cela installé, les premiers tests.
Il faut être calme et patient, car au départ c’est la découverte de tout un univers, les premières matières vivantes ressortent, les premiers parasites se montrent mais…avec énormément de flou dû à la faible profondeur de champ qu’a un objectif de microscope. Déjà en macro, elle est courte et avec un objectif macro on peut gérer le diaphragme, autant là, on ne peut pas ! à moins d’investir dans l’objectif Canon MP-E-65mm ! spécialisé dans l’hyper macro de x1 à x5 et à un prix déraisonnable (Même si en matos photo, je suis souvent déraisonnable !!) et vous pourrez aller que jusqu’à x5, mais vous ferez quand même de l’Hyper macrophotographie!
Du coup, les premiers tests sur des plantes (pétales, feuilles etc…) donnaient des photos de ce type:
Déjà très intéressant, mais comme vous pouvez le voir il n’y a qu’une infime petite partie de la photo qui est nette. Pour vous rendre compte de la taille, cette photo est issue d’une pétale de marguerite violette et que chaque point est plus petit qu’un cheveux et apparemment ce sont surement les cellules de la plante.
Donc dans un premier temps je me suis dit que tout ce qui était possible de mettre plus ou moins à plat, collé sur un support et l’appareil photo bien en face, je devrait avoir un peu moins de flou !
Un certain nombre de nouveaux tests plus tard, en ayant essayer différentes façons de placer mon sujet sur différents supports et avec différents placements du flash, j’obtiens des résultats encore plus fou…
Dans cette photo vous pouvez distinguer quelque chose comme 2-3 mm de veine et les cellules d’une feuille de Coléus.
C’est vrai que c’est pas mal, mais encore beaucoup trop de flou !
Du coup, j’avais vaguement entendu parler d’une technique permettant d’avoir une profondeur de champ beaucoup plus importante: Le Focus Stacking
La technique consiste a prendre un certain nombre de photos, de les empiler en post production avec Photoshop ou un autre logiciel dédié à ça, pour n’en faire qu’une.
Même histoire, rebelote, des tests et des tests, plusieurs centaines de photos plus tard et de longues minutes à attendre que l’ordi travaille, mon premier portrait d’insecte apparaît sur mon ecran 27 pouces Iiyama.
Sur cette photo le portrait d’un petit Gendarme, toujours avec l’objectif microscope x10. C’est pas gros la tête d’un Gendarme !
Il lui manque une antenne ou une patte devant, et ce que vous voyez en blanc, ce sont des « plumes » de papillon de nuit.
Cette photo est composée de 38 photos. Le résultat est impressionnant mais pas encore parfait, car quelques zones floues persistent encore là où il ne devrait pas y en avoir…mais la technique est là, maintenant reste à faire mieux !
Pour les passionnés de photo, de macro etc…, j’espère que cet article vous éclaire un peu sur ces techniques. Vous trouverez facilement sur le web les explications détaillés pour apprendre ces techniques.
Vous trouverez ma galerie Microphotographie ici
Vous devez être connecté(e) pour publier un commentaire.