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La résidence de l’Île Verte, communément appelée « les trois tours de Grenoble », constructions emblématiques de la ville, a été érigée au milieu d’un parc entre 1963 et 1967, d’après les plans de Roger Anger et Pierre Puccinelli. Hautes de 98 mètres (sans l’antenne), les trois tours étaient, lors de leur inauguration, les plus hautes tours habitées d’Europe, avec en tout 504 appartements répartis sur 28 étages habités. Chaque tour est composée de 33 niveaux. Elles portent les noms de Belledonne, Vercors et Mont Blanc.
Source: Wikipédia
« D’abord à cause de l’orientation.Nous avons fait en sorte qu’aucun appartement ne soit orienté au nord. Puis surtout cela répondait à nos aspirations. Nous avons toujours manifesté dans nos études une réaction à l’encontre des murs-rideaux ».
« Il est difficile à première vue d’envisager une tour qui ne corresponde pas à une plastique traditionnelle. Une tour, c’est au fond quelque chose de très simple. C’est du trapu, du massif, du carré. Nous, nous avons voulu réaliser quelque chose de plus subtil, de plus élégant. Quelque chose dont l’aspect change selon l’angle sous lequel on le regarde. Nous avons voulu y incure aussi nos recherches architecturales qui consistent à donner à chaque appartement une personnalisation propre, à chaque habitant une impression de liberté. Chaque appartement ici, a sa propre loggia. Il est indépendant des voisins. Nul ne peut avoir de vue sur l’autre. Réaliser une suite de maisons individuelles en hauteur. Construire des petits hôtels particuliers entassés les uns au-dessus des autres. Les Tours de Grenoble sont une tentative dans ce sens-là ».
L’architecte Roger ANGER dégage ici les origines, la philosophie et les points saillants de l’opération. « Tout est né, dit-il, d’une façon très simple. La municipalité de Grenoble avait depuis longtemps projeté de construire dans l’Ile Verte. Un plan avait été fait qui prévoyait l’emplacement de trois tours. Cela se justifiait par la nécessité de respecter les espaces verts.L’Ile Verte est en effet un parc situé à la lisière de la ville sur un ancien lit de l’Isère, là où hier encore se dressaient les fortifications. Des arbres magnifiques la couvrent. S’il avait fallu construire au sol un nombre de logements égal à celui prévu, le parc eût disparu tout à fait. La solution de la tour apportait ainsi, sur le plan de l’urbanisme, l’avantage d’atteindre à une densité plus importante pour un empiétement moindre au sol. Nous avons fait une quarantaine de croquis afin de voir quelle serait la forme qui tiendrait le moins de place. Nous avons finalement opté pour le losange ou plutôt pour deux triangles accolés, tronqués dans leurs bouts et séparés par une faille, une cheminée centrale ouverte sur l’exrérieur à ses deux extrémités et où seraient groupées les parties communes de l’immeuble. 55.000 heures d’études d’architectes, de dessinateurs et d’ingénieurs ont été nécessaires à leur conception ».
Source: http://norby4.free.fr/
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